FUN HOUSE

40 mc - 2012

Le projet d’un appartement à Juan-les-Pins, développé par Andrea Marcante et Adelaide Testa de UdA Architetti, aborde le thème de la maison de vacances. Les dimensions réduites (40 mètres carrés) de la résidence, située dans un immeuble en bord de mer datant des années 60/70, ont été le point de départ d’une réflexion sur les modalités d’articulation de l’espace et des relations interpersonnelles. Ainsi, ces décennies et la vie communautaire de la famille italienne sur la plage, dans les lieux de vacances estivales, constituent la mémoire latente et l’une des inspirations caractérisant l’intervention. La plage, les loisirs éphémères d’une journée à la mer ne sont que des présences évoquées ; tout comme dans un célèbre film italien des années 70, “Casotto” de Sergio Citti, où l’espace intérieur d’une cabane sur le littoral constitue le monde entier des histoires humaines qui s’y déroulent, dans le projet, ce sont les micro-architectures en métal et en bois qui génèrent des relations spatiales inhabituelles entre les personnes séjournant dans la maison.

Outre la possibilité d’exprimer la géométrie variable des relations humaines pendant les loisirs de vacances, la solution trouvée par Marcante et Testa a permis de répondre à la demande des clients d’avoir, même dans un espace aussi réduit, un grand espace de vie et deux zones nuit, toutes avec vue sur la mer. La référence aux cabanons de plage comme aux cabanes auto-construites génère donc des structures légères à l’intérieur de l’appartement ; celles-ci sont faciles à assembler, à coûts réduits et peuvent être modulées selon l’inventivité de ceux qui les habitent, permettant de toujours orienter le regard vers l’extérieur.

Les couleurs de la nature se reflètent ensuite dans les couleurs intérieures des éléments séparateurs, qu’il s’agisse des portes coulissantes ou des armoires intégrées. Comme dans la vie à la plage, le projet rend plus flous les limites physiques et les distances culturelles entre les personnes et les activités qui leur sont liées – du repos au jeu des enfants en passant par la consommation de nourriture. L’esprit de partage à l’intérieur de l’espace domestique est ainsi facilité.

Les langages formels utilisés pour l’aménagement des espaces ne rendent pas immédiatement reconnaissables les fonctions des éléments qui composent l’appartement. Ainsi, les hiérarchies traditionnelles entre les espaces et ceux qui les habitent sont ébranlées, mettant en avant les relations entre les membres de la famille et les personnes partageant les moments de vacances, tout comme dans le film cité où toutes les relations et histoires des personnes se déroulent à l’intérieur de la cabane de plage.

Les matériaux utilisés découlent ensuite de l’idée générale du projet : du teck, un bois largement utilisé dans le secteur nautique des années 60/70, aux meubles vintage en rotin et en plastique du salon, en passant par des éléments plus décoratifs tels que les tapisseries avec des paysages marins et les affiches de Domenico Gnoli de l’époque, représentant une façon de regarder le monde à travers les détails. Une partie pour le tout, une absence qui allude à une présence, comme l’étymologie même de vacance qui renvoie à une disparition, à faire place à quelque chose de différent : Fun House, car le plaisir découle toujours du partage.

Le projet d’un appartement à Juan-les-Pins, développé par Andrea Marcante et Adelaide Testa de UdA Architetti, aborde le thème de la maison de vacances. Les dimensions réduites (40 mètres carrés) de la résidence, située dans un immeuble en bord de mer datant des années 60/70, ont été le point de départ d’une réflexion sur les modalités d’articulation de l’espace et des relations interpersonnelles. Ainsi, ces décennies et la vie communautaire de la famille italienne sur la plage, dans les lieux de vacances estivales, constituent la mémoire latente et l’une des inspirations caractérisant l’intervention. La plage, les loisirs éphémères d’une journée à la mer ne sont que des présences évoquées ; tout comme dans un célèbre film italien des années 70, “Casotto” de Sergio Citti, où l’espace intérieur d’une cabane sur le littoral constitue le monde entier des histoires humaines qui s’y déroulent, dans le projet, ce sont les micro-architectures en métal et en bois qui génèrent des relations spatiales inhabituelles entre les personnes séjournant dans la maison.

Outre la possibilité d’exprimer la géométrie variable des relations humaines pendant les loisirs de vacances, la solution trouvée par Marcante et Testa a permis de répondre à la demande des clients d’avoir, même dans un espace aussi réduit, un grand espace de vie et deux zones nuit, toutes avec vue sur la mer. La référence aux cabanons de plage comme aux cabanes auto-construites génère donc des structures légères à l’intérieur de l’appartement ; celles-ci sont faciles à assembler, à coûts réduits et peuvent être modulées selon l’inventivité de ceux qui les habitent, permettant de toujours orienter le regard vers l’extérieur.

Les couleurs de la nature se reflètent ensuite dans les couleurs intérieures des éléments séparateurs, qu’il s’agisse des portes coulissantes ou des armoires intégrées. Comme dans la vie à la plage, le projet rend plus flous les limites physiques et les distances culturelles entre les personnes et les activités qui leur sont liées – du repos au jeu des enfants en passant par la consommation de nourriture. L’esprit de partage à l’intérieur de l’espace domestique est ainsi facilité.

Les langages formels utilisés pour l’aménagement des espaces ne rendent pas immédiatement reconnaissables les fonctions des éléments qui composent l’appartement. Ainsi, les hiérarchies traditionnelles entre les espaces et ceux qui les habitent sont ébranlées, mettant en avant les relations entre les membres de la famille et les personnes partageant les moments de vacances, tout comme dans le film cité où toutes les relations et histoires des personnes se déroulent à l’intérieur de la cabane de plage.

Les matériaux utilisés découlent ensuite de l’idée générale du projet : du teck, un bois largement utilisé dans le secteur nautique des années 60/70, aux meubles vintage en rotin et en plastique du salon, en passant par des éléments plus décoratifs tels que les tapisseries avec des paysages marins et les affiches de Domenico Gnoli de l’époque, représentant une façon de regarder le monde à travers les détails. Une partie pour le tout, une absence qui allude à une présence, comme l’étymologie même de vacance qui renvoie à une disparition, à faire place à quelque chose de différent : Fun House, car le plaisir découle toujours du partage.

 

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Projet par Andrea Marcante et Adelaide Testa

Photographe: Carola Ripamonti